4 huiles essentielles pour le rhume : comment choisir ?
Quoi de plus banal qu’un rhume en hiver ? Nous avons traversé des générations avec comme seul remède des plantes et du repos. Aujourd’hui nous avons tout un arsenal de remèdes naturels à notre disposition : des compléments alimentaires, aux huiles essentielles les plus exotiques. Exotiques, puissantes et ultra efficaces. Plus elles sont populaires et plus je m’interroge : comment bien choisir les huiles essentielles pour un rhume ? Si nous prenions 2 minutes pour souffler (par le nez si vous y arrivez), pour relativiser et sortir des achats réflexes. Un bon grog, du thym et du repos et tout ira bien, aurait dit le médecin du village. Avant de sortir l’artillerie lourde, je vous propose 4 huiles essentielles pour le rhume, bien de chez-nous. Elles n’auront pas traversé la Planète pour vous, mais elles feront tout aussi bien le job.
Les huiles essentielles : un choix naturel mais pas forcément éthique
Jamais je n’aurai pensé écrire un titre comme celui-ci ! Il y a encore 5 ans, toute émerveillée que j’étais de découvrir la richesse des plantes et des huiles essentielles.
Masser ses tempes avec de la Menthe poivrée plutôt que de prendre un anti-inflammatoire, c’est épatant. Déboucher son nez avec un spray à l’Eucalyptus, merveilleux !
C’est ainsi qu’au fil des années, je me suis constituée une Aroma thèque trop fournie. Mais en réalité, je n’utilise que 20 % des huiles essentielles que j’ai acheté.
Et oui. C’est ce qui arrive lorsqu’on suit des recettes ou des conseils divers sur Internet.
Depuis, j’ai appris à connaître et à utiliser avec précision les huiles essentielles.
C’est là que le malaise est arrivé
Plus je les connais, et plus le petit vélo tourne dans ma tête (j’ai une grosse propension à ça, surtout les nuits de pleine/nouvelle lune) : est-ce que j’ai bien fait de parler de cette huile essentielle ? Est-ce que j’ai bien choisi ?
Vous êtes de plus en plus nombreux à choisir un chemin plus naturel.
Maintenant la petite graine a germé dans votre tête, et c’est une excellente nouvelle ! Pour vous, pour nous tous et pour le monde que nous laisserons à nos enfants.
Je suis totalement convaincue que cette course en avant n’a pas de sens. Que nous y avons perdu beaucoup de notre âme, de notre autonomie, et de notre bon sens paysan.
Ne nous trompons pas dans nos choix
Le marché des produits naturels est un marché comme les autres. Lucratif, en croissance, avec ses petits acteurs engagés, et ses gros acteurs plus opportunistes.
Comme dans tout commerce, il faut stimuler la demande. Et certaines positions me dérangent :
- Les huiles essentielles dans les produits ménagers, ça ne me va pas
- Les recettes cosmétiques compliquées et qui font appel aux huiles essentielles, juste parce que cela fait bien, cela ne me va pas
- Les huiles essentielles pour parfumer une bougie ou un savon, cela me dérange de plus en plus. Et là j’avoue que je suis moins à l’aise par ce que je n’ai pas toujours pensé comme cela.
Si ça picote dans le ventre, c’est qu’il faut creuser
Je me fie beaucoup au ‘gut feeling‘ : le sentiment qui vient du ventre.
Comment ça marche ? Quand je pense à quelque chose : si je ne me sens pas en paix, si ça picote dans le ventre … alors je me dis qu’il faut creuser. Trouver ce qui dérange.
Longtemps j’ai pensé qu’il valait mieux accompagner ceux qui, de toutes façons, se seraient orientées vers les huiles essentielles. C’est un moyen d’expliquer pour laisser le choix. Ensuite chacun suit son propre chemin.
J’ai creusé, et j’ai changé d’avis : cela fait un moment que j’avais enlevé des librairies en ligne mon livre « Parfumer ses savons avec les huiles essentielles ». C’est fait aussi sur le blog. (Si j’ai oublié un lien quelque part, n’hésitez pas à me le dire).
Cette approche plus intime des huiles essentielles, je choisir de la faire seulement avec mes élèves, dans mes formations. On s’amuse, on teste, on en parle.
Les huiles essentielles : une facture écologique lourde
Pourtant je le savais : pour produire un litre d’huile essentielle de Lavande, c’est 150 kilos de fleurs de lavande. Oui, cela fait beaucoup, c’est bizarre mais c’est abstrait …
Ce n’est qu’en visitant un petit producteur dans les Cévennes, avec son alambic en cuivre dans le jardin, que j’ai compris.
- Il y a déjà la quantité de plantes : qui n’est pas toujours cultivée. Les plantes médicinales sont aussi beaucoup cueillies dans la nature.
Et si en France c’est encadré, dans d’autres pays cela ne l’est pas du tout.
- Il y a le travail du distillateur : et là c’est lourd, c’est physique, c’est laborieux.
- Il y a l’énergie : de l’eau en continu. Des litres et des litres pour refroidir le serpentin. Pendant 3 à 10 heures parfois plus. Et l’énergie pour chauffer la cuve.
Là aussi, en France la distillation se fait de plus en plus en circuit fermé. Et à Madagascar ? A Maurice ? Et en Bulgarie ?
C’est ce jour-là, que le picotement dans le ventre est devenu plus présent. Les huiles essentielles ne sont pas des produits comme les autres.
Vous avez un rhume. Qu’est-ce que vous pouvez faire, concrètement avec des huiles essentielles ?
Huiles essentielles pour le rhume : de l’autre bout du monde, vraiment ?
Si vous faites une recherche rapide sur Internet, on vous proposera pour cet hiver le trio : Ravintsara, Tea tree et Eucalyptus radiata.
C’est très bien. Elles sont superbes ces huiles essentielles pour le rhume ! Efficaces, puissantes, rapides ! Un remède complet dans un flacon de 10 ml.
Regardons d’un peu plus près : pourquoi elles ?
Ravintsara : stimulante de nos défenses immunitaires
« Arbre aux bonnes feuilles », originaire du Japon et introduit à Madagascar où il pousse maintenant spontanément.
Pourquoi on l’aime ?
Elle contient plus de 50% de 1.8 cinéole, une molécule aromatique si efficace sur les affections ORL, les rhumes, les virus en général. Par ailleurs, l’huile essentielle de Ravintsara contient des alcools monoterpéniques. Ces alcools vont tonifier l’organisme, le système nerveux et renforcer l’action de notre système immunitaire.
Sans entrer plus dans les détails : par sa composition, nous avons une action sur les virus, sur les bactéries, sur les champignons. Elle décongestionne et fluidifie les sécrétions bronchiques, calme l’inflammation.
Cerise sur le gâteau : elle stimule notre système immunitaire. Voilà pourquoi on préconise souvent de verser une goutte d’huile essentielle de Ravintsara sur le poignet en prévention pendant les périodes d’épidémie virale (gastro, grippe pour ne citer qu’elles).
Quand la choisir ?
Je la choisirais volontiers dans le contexte d’une grosse grippe, ou d’une phase de convalescence pendant laquelle la personne est fatiguée et peine à récupérer ses forces.
Comme elle très bien tolérée, elle peut être utile par les personnes sensibles qui ne peuvent pas choisir d’autres huiles essentielles. Par exemple :une femme enceinte, à un moment où elle se sent fragile, mais après le 1er trimestre. (Toutefois pas pour les personnes asthmatiques ou épileptiques).
Enfin : quand on a besoin d’aider le système immunitaire, dans le contexte d’une mononucléose par exemple.
Tea Tree : la grande bactéricide
Encore un arbre, de la famille de l’Eucalyptus (Myrtacée), originaire d’Australie.
Pourquoi on l’aime ?
On retrouve plus de 30% d’alcools monoterpéniques (comme dans le Ravintsara), qui agissent sur les bactéries, les virus, les champignons. Son action bactéricide a été testée in vitro sur de nombreuses souches : Candida albicans, Escherichia coli … qu’elle détruit à partir d’une certaine concentration (2 % d’après mes recherches).
Elle calme l’inflammation, y compris sur des lésions de la peau (eczéma, psoriasis, acné) et renforce les défenses immunitaires (alcools monoterpéniques).
Quand l’utiliser ?
Encore une fois, c’est un choix personnel. Je l’utiliserai plutôt pour son action bactéricide et antifongique lorsqu’on a besoin d’un bon coup de poing : herpes, zona, verrues, mycoses …
Une autre application très intéressante mais qui nécessite d’être bien accompagné par un professionnel : c’est pour apaiser les brûlures post traitement par radiothérapie.
Eucalyptus radiata : amie des bronches et de la sphère respiratoire
Sans surprise, il est originaire d’Australie. On l’appelle « l’arbre à fièvre« . Il assèche les marécages. Tout un symbole quand on sait que ses feuilles sont recherchées pour assécher l’humidité excessive de nos bronches. Traditionnellement les feuilles étaient brûlées dans la chambre des malades pour assainir l’air.
Pourquoi on l’aime ?
Très concentrée en 1.8 cinéole (plus de 60%), elle contient aussi des alcools monoterpéniques et de l’alpha-pinène. La composition de l’huile essentielle d’Eucalyptus (globulus ou radiata) apporte une action expectorante quand les bronches sont encombrées de mucus. Elle va aussi aider à clamer l’inflammation localement. Ce qui fait d’elle une huile essentielle très appréciée pour les bronchites.
Comme les deux précédentes, elle renforce la capacité du système immunitaire à se défendre contre les virus et les bactéries.
L’Eucalyptus radiata est mieux supportée que l’Eucalyptus globulus, qui elle, est interdite aux femmes enceintes et aux enfants.
Quand l’employer ?
Lorsqu’on sent que le mucus tombe sur les bronches, que la toux devient grasse. Ou encore, quand on a du mal à respirer, à dormir avec cet encombrement.
Je penserai aussi à l’Eucalyptus radiata pour une sinusite. En inhalation, sur un mouchoir ou 2 gouttes dans de l’eau bouillante pour faire une inhalation humide sous une serviette.
A la lecture de ce long paragraphe, vous vous dites surement « Elles sont top, ces huiles essentielles ! J’y penserai la prochaine fois que je serai malade« .
La bonne question est : Est-ce bien utile de sortir l’artillerie lourde ? S’il s’agit d’un rhume sans difficultés particulières, vous pouvez faire autrement.
4 huiles essentielles locale à choisir pour un rhume
Thym à linalol et Thym à thujanol
Le petit arbuste de notre Provence. Il existe plusieurs huiles essentielles de Thym au chémotype différent. Elles n’ont pas la même compositions et certaines doivent utilisées avec précautions. Ne vous trompez pas au moment de votre achat.
- Le Thym à linalol peut être employé chez les enfants (après 3 ans en adaptant la dilution). Mais elle est déconseillée pour les femmes enceintes.
J’apprécie son action apaisante sur la toux sèche.
- L’huile essentielle de Thym à thujanol est bien tolérée. Elle sera plus adaptée pour les maux de gorge, pour les grosses fatigues. Elle a une action stimulante du système immunitaire que n’a pas le Thym à linalol. Autre avantage : l’huile essentielle de Thym à thujanol peut être utilisée chez les enfants et les femmes enceintes après le 1er trimestre.
Ces huiles essentielles agissent sur les virus et calment l’inflammation.
C’est mon socle dans ma famille, dès les premiers signes de refroidissement. Je l’associe volontiers à l’huile essentielle calmante de Lavande fine et au Cyprès toujours vert.
Tout comme l’huile essentielle de Ravintsara, on peut en verser une goutte sur un mouchoir en prévention ou la diffuser pour assainir l’air.
Pin sylvestre
Le joli Pin de nos forêts. Riche en alpha et béta-pinène, qu’on trouvera dans la plupart des huiles essentielles extraites de conifères. Ces molécules sont anti-infectieuses et asséchantes. Ce sont elles qui apportent l’odeur balsamique du Sapin qu’on aime tant.
L’huile essentielle de Pin sylvestre décongestionne les voies respiratoires. Elle participe à réduire l’inflammation, et agit sur les virus, les bactéries, les champignons.
Vous l’utiliserez en massage, diluée dans une huile végétale. Vous pourrez aussi diffuser l’huile essentielle de Pin sylvestre pour assainir l’atmosphère (de préférence dans un mélange d’huiles essentielles, plutôt que seule car elle pourrait être irritante). Ou encore en faire une inhalation pour mieux respirer quand le nez est tout bouché (1 goutte seulement dans un bol d’eau bouillante).
Puissante, elle est bien ciblée sur la sphère respiratoire.
Mais pas pour tout le monde : cette huile essentielle ne convient pas aux enfants de moins de 12 ans et aux personnes asthmatiques ou épileptiques.
Cyprès toujours vert
Celle-ci je la choisis pour apaiser la toux (sèche ou grasse).
Elle a un action expectorante comme la plupart des huiles essentielles sélectionnées. Associée à des molécules calmantes pour les quintes de toux.
Son odeur tonique aide à remobiliser les ressources, bien utile contre la fatigue. On peut aussi la diffuser, mais dans une synergie d’huiles essentielles où elle sera en mineure.
Cette huile essentielle est déconseillée pour les personnes ayant des antécédents de cancer hormono-dépendants, et pour les personnes épileptiques. Elle ne doit être employée que diluée dans une huile végétale et sur une courte période.
Laurier noble
Cultivé dans le bassin méditerranéen et en Afrique du Nord, le Laurier est proche de nous. En effet, par son profil, on va trouver dans l’huile essentielle le 1.8 cinéole, les alcools monoterpéniques, de l’alpha et du béta-pinène mais aussi des esters et des lactones sesquiterpéniques qui seront calmants. C’est donc une huile essentielle au profil diversifié qui nous rend bien des services.
Pourquoi la choisir pour un rhume ?
C’est l’association de son action anti-infectieuse large et expectorante qui m’intéressent pour accompagner un rhume. L’huile essentielle de Laurier noble va aider à réagir face au virus et appliquée en massage sur la peau, elle favorise le désencombrement des voies respiratoires.
Pour compléter, son action calmante et rassurante fait du bien au moral.
Toutefois pas pour tout le monde : on ne l’utilise pas chez les enfants, et jamais pure. Toujours diluée dans une huile essentielle et sur une courte durée. Certaines personnes peuvent être allergiques.
Comment les utiliser ?
A la différence du trio Ravintsara – Tea tree – Eucalyptus radiata qui convient à presque tous, y compris les enfants, nos huiles essentielles demandent un peu plus de précision.
C’est vrai, j’aurais pu parler de la Lavande fine, qui elle, ne présente pas de contre-indication aux doses usuelles. Car elle est tellement polyvalente, qu’on pourrait l’employer dans toutes les préparations, en particulier pour les enfants.
Pour cet hiver, je vous invite à faire vos recherches. Achetez un bon ouvrage d’aromathérapie ( Le grand guide des huiles essentielles ou celui de Danièle Festy, et pour les enfants celui-ci) et explorez ce qui vous convient, selon votre profil et celui de votre famille.
Des mélanges à préparer en prévention
Voici ma technique chaque année. Je vais préparer en avance :
- un mélange d’huiles essentielles à diffuser en prévention : Cyprès toujours vert, Thym à linalol et Lavande fine par exemple.
- une huile de massage pour les enfants, à visée décongestion (nez/bronches): Cyprès toujours vert, Thym à linalol, Camomille romaine, Romarin officinal
- une huile de massage pour les enfants, à visée toux sèche : Thym à linalol, Camomille romaine, Lavande fine
- les mêmes mélanges pour les adultes : en associant Pin sylvestre ou Laurier noble, selon les besoins
Bien sûr, si vous en ressentez le besoin, ne vous interdisez pas le trio Ravintsara, Tea tree, Eucalyptus. Utilisez-les en sachant pourquoi vous le faites.
A associer à des infusions, des sirops …
Il n’y a pas que les huiles essentielles.
Boire une infusion chaude, avec du miel, du gingembre et une rondelle de citron, ça fait du bien !
C’est pourquoi chaque hiver, je prépare des mélanges pour les infusions et quelques recettes de sirops.
Je vous ai déjà partagé certaines de mes recettes :
- infusion à base de thym et de miel
- mélange infusion coup de froid
- sirop de radis noir
- sirop de thym
C’est bon, c’est naturel et vous pouvez le faire vous-même.
6 repères pour choisir vos huiles essentielles
- Pas de low cost : Une huile essentielle de qualité est forcément chère. C’est le prix de la matière première, du travail, de l’énergie nécessaire à sa production.
- Ni de sur-promesses : pures et exceptionnelles oui. Mais gardons la tête froide. 87€ pour un flacon de 5ml, il y a un problème ! Surtout quand on vous propose de nettoyer votre maison avec.
- Choisissez vos huiles essentielles bio de préférence
- Produites en France lorsque cela est possible : les huiles essentielles sont soumises à un cahier des charges précis. Et vous soutenez le travail de producteurs
- Commercialisée par des entreprises responsables et éthiques : pour en citer quelques-unes que vous connaissez si vous avez parcouru ce blog : Pranarôm, Bioflore, de St Hilaire, La Compagnie des Sens … N’hésitez pas à aller à la rencontre des distillateurs et des petits producteurs sur les marchés.
- Pour quel besoin ? Cette huile essentielle est-elle la plus indiquée dans cette situation ? Pouvez-vous employer une huile essentielle que vous avez déjà ? Que vous connaissez ?
Pour conclure, les huiles essentielles sont des alliés précieux et irremplaçables dans certains cas. Ne faisons pas d’elles de simples produits que nous mettons dans notre panier mécaniquement, par habitude ou pour nous rassurer. C’est à nous, les agitateurs du changement, de poser un regard critique et bienveillant sur des habitudes vite prises.
Une fois n’est pas coutume, je vous quitte sans recette toute faite mais avec matière à réfléchir 😉
Et vous, quelle est votre stratégie cet hiver ? Comment employez-vous les huiles essentielles ?
Pour aller plus loin et faire vos recherches :
- Le grand guide des huiles essentielles. Dr Fabienne Millet
- Ma bible des huiles essentielles : Danièle Festy
- Soigner ses enfants avec les huiles essentielles : Danièle Festy
- Les fiches huiles essentielles de la Compagnie des Sens
- Bien choisir les huiles essentielles – Je me recycle
- Les huiles essentielles et produits ménagers : pas si écologique que cela ! Verticus
- huiles essentielles, le faux-ami écolo ?
Photos : Diana Polekhina, Joey Csunyo – Unsplash, Pexels – Cottonbro, Lisa – mesrecettesnaturelles.com
Bonjour, Votre information est très intéressante. Cela fait en effet très longtemps que je me soigne pour les maux récurrents de l’hiver et autres avec les huiles essentielles grâce à la bible de Danièle Festy. En effet j’ai également réduit les huiles essentielles que j’utilise. Pour le ménage par exemple je fais macérer les restes de citrons et d’oranges de mes préparations dans du vinaigre blanc que je filtre ensuite et que je mets dans des contenants « pchit-pchit ». Je m’en sert pour tout. Quand je fais du savon j’utilise aussi des huiles essentielles très simples. Petit bémol, je trouve dommage que toutes les références de livres ou matériel soient recommandées sur Amazon. Il y a d’autres site comme « Terre Vivante et d’autres sites qui proposent ces produits. Merci pour votre travail d’information.
Merci Caroline pour votre message,
Les vinaigre infusés aux écorces c’est une belle façon de se rassurer si on en a besoin, sur l’efficacité du vinaigre pour le ménage. Et une transition vers plus du tout d’huiles essentielles dans les produits ménagers.
Merci pour votre témoignage.
Vous avez raison, j’ai modifié les liens :)
A bientôt
Bonjour Caroline et bonne année! Je me réjouis de continuer à te lire et de découvrir – grâce à toi – de nouvelles façons respectueuses de dame nature de me soigner, nettoyer, choyer :-).
Pourrais-tu me faire parvenir un lien ou infos cc l’utilisation d’huiles ess de Tea Tree pour le brulures post-radiothérapie? Merci!
Bonjour Seco,
Belle année !
Regarde ce lien qui donne les bases. Pour aller plus loin celui-ci sur les HE en oncologie